L’ATM
1. Introduction
Les réseaux ATM (Asynchrone Transfert Mode : Mode de Transfert Asynchrone) sont une technologie universelle basée sur une technique de transmission par commutation et multiplexage.
Le protocole ATM a été créé pour le but de résoudre le problème de l’insuffisance de débit qu’existe chez le réseau RNIS. L’objectif visé était de pouvoir transmettre la voix, la vidéo, les données (…) avec un débit bien suffisant et une qualité de service (QoS) bien adaptée au trafic.
Le protocole ATM s’agit d’un protocole orienté connexion. Il assure donc l’établissement préalable d’un circuit virtuel avant toute communication.
2. La commutation ATM
Le réseau ATM utilise une technique de commutation de cellule. La cellule ATM a une taille fixe de 53 octets dont 5 octets pour l’entête et 48 octets pour l’information.
Avec l’ATM, un circuit virtuel doit être établit pour deux machines voulant communiquer. Le circuit virtuel est établit à partir de deux identifiants :
- Le VPI (Virtual Path Identifiant) qui est le numéro du conduit virtuel.
- Le VCI (Virtual Circuit Identifier) qui est un identifiant de 16 bits qui se trouve dans l’entête de la cellule ATM.
Le VCI et VPI sont utilisés pour identifier le circuit et la destination de la cellule.
Lors de l’établissement de la communication entre deux machines, trois phases sont distinguées :
- L’établissement de la connexion
- Le transfert de données à travers le canal virtuel
- La libération de la connexion
3. Le modèle ATM
Le modèle ATM repose essentiellement sur 3 couches :
- La couche Physique :
Elle permet d’adapter le signal au support de transmission. Elle adapte aussi les cellules ATM aux trames de transmission du réseau de transport. - La couche ATM :
Elle assure la transmission des cellules par multiplexage et commutation des cellules. - La couche AAL (ATM Adaptation Layer) :
Elle adapte les flux d’information à la structure des cellules.
4. L’architecture ATM
Ci-dessus l’architecture ATM
