Par une analyse rigoureuse des documents proposés et l'utilisation de vos connaissances, indiquez le 
génotype de la nouvelle variété de tomate recherchée et précisez les mécanismes génétiques à l'origine de 
son génotype.
Document 1 : 
Dans une région au climat propice, on cultive deux variétés de tomates :
- l'une "A", à gros fruits
- l'autre "B", à petits fruits.
Les plants de la catégorie "A" se sont révélés sensibles à un champignon parasite : le Fusarium, qui entraîne une 
baisse importante de production. En revanche, les plants de la variété "B" sont résistants à ce champignon.
On demande à des agronomes de créer une nouvelle variété de plants de tomate donnant de gros fruits et résistants 
au Fusarium. Ils réalisent une série de croisements entre les deux variétés de plants de tomates "A" et "B".
A la première génération (F1), ils n'obtiennent que des plants de tomates résistants au Fusarium et qui produisent des 
petits fruits.
Document 2 : 
Les chercheurs réalisent alors un autre croisement de la génération F1 avec des plants de la variété "A". Ils 
obtiennent dans ces conditions à la deuxième génération (F2) les résultats suivants pour 1000 plants :
- 251 plants à petits fruits et résistants au Fusarium.
- 234 plants à petits fruits et sensibles au Fusarium.
- 270 plants à gros fruits et résistants au Fusarium.
- 245 plants à gros fruits et sensibles au Fusarium. 

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On a donc deux variétés de tomates, deux caractères avec chacun deux allèles possibles.
Doc 1 :
On note d’abord les caractères et allèles des caractères tels qu’ils apparaissent dans la démonstration ;
- le caractère p+ (petit fruit) et p (gros fruit), car le petit fruit, allèle « petit-p+ » est dominant (il s’impose dans l’hybride) sur l’allèle gros fruit du caractère.
- le caractère s+ (résistant) et s (sensible) au fusarium ; là encore, l’allèle résistant s+ du caractère est dominant sur l’allèle sensible s.
Dans le premier croisement, on croise des A avec des B ; on suppose (hypothèse) que ce sont des lignées pures et que les deux caractères sont disjoints.
Donc A à pour génotype : (g//g ; s//s)
Et B : (g+//g+ ; s+//s+).
- les gamètes seront ; 
- (g ; s) x (g+ ; s+)
... ce qui donne le tableau de croisement suivant ;

[/td] [td](g ; s)
(g+ ; s+)	(g//g+ ; s//s+)

Soit 100% de phénotype [petit fruit ; résistant] ou [p+ ; s+] ; Ces résultats sont conformes à 
l’expérimentation, donc l’hypothèse est validée.2
Doc 2:
En croisant en F2 un F1 avec un parent double récessif, on effectue un Back cross, ce qui amène aux résultats expérimentaux donnés.
On peut les démontrer par un autre tableau de croisements :

[/td] [td](g,s+)	(g+,s)	(g+,s+)	(g,s)
(g ; s)	(g//g ; s//s+)	(g+//g ; s//s)	(g//g+ ; s//s+)	(g//g ; s//s)
[/td] [td][g ; s+]	[g+ ; s]	[g+ ; s+]	[g ; s]

Ceci de façon équiprobable soit 25% de chaque cas possible. Là encore, les résultats expérimentaux 
sont conformes à l’étude qui explique donc le doc 2.
Conclusion : les hypothèses émises permettent d’expliquer les résultats obtenus dans ces expériences.

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